Logement : les propriétaires vont-ils pouvoir louer leur passoire thermique plus longtemps que prévu
Dernière mise à jour : 16 déc. 2022
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a s'est penché sur cet article en concluant que les propriétaires étaient réticents de fait que, d'une, les travaux pouvaient être onéreux vu que certains n'ont pas considéré le fait que cela pouvait leur couter bien plus cher s'ils ne faisaient pas réaliser leurs travaux au bon moment et éviter de se retrouver avec des travaux conséquents à faire le jour J.
D'autre part, éviter de faire ces travaux car nous pouvons avoir à faire à des marchands de sommeil qui se fichent éperdument du locataire.
Et enfin, cela peut venir des banques mais je suis bien plus réservé quand à ce qui est dit dans l'article.
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Coup dur pour l’investissement locatif. Dès le 1er janvier, la messe est dite. Selon le site d’information MoneyVox, les propriétaires de logements classés « G+ » au diagnostic de performance énergétique (DPE), et consommant plus de de 450 kWh par mètre carré et par an, ne pourront plus relouer leurs biens à de nouveaux locataires. Ils doivent dès à présent faire des travaux pour rendre leurs biens moins énergivores. Mais le temps manque selon certains bailleurs. La faute, notamment, à un manque de professionnels pour rendre le logement aux normes. Mais aussi au refus de certaines banques de financer ces travaux de rénovation énergétique.

Près de 2 résidences principales sur 10 sont des passoires thermiques
Certes, l’échéance est plus lointaine pour les logements classés G, F ou E, dont la relocation ne sera interdite respectivement qu’à partir de 2025, 2028 et 2034. Mais tous ces biens réunis représentent tout de même 17,3% du parc immobilier français, selon les chiffres fournis par l'Observatoire national de la rénovation énergétique. Soit, un total de 5,2 millions de résidences principales en France.
Outre le calendrier jugé trop restreint par les bailleurs, le ministre du Logement Olivier Klein est critiqué sur un autre pan : le dispositif MaPrimeRénov'. Mis en place en 2020, et piloté par l'Agence nationale de l'habitat (Anah), il a pour objet d’aider les plus modestes à financer leurs travaux de rénovation énergétique. Une aide qui est donc la bienvenue, mais à condition que le portail de demande en ligne ne soit pas plombé par de “graves dysfonctionnements techniques récurrents”, déplorés par la Défenseure des droits. En effet, en octobre dernier, l’organisme indépendant assurait avoir déjà reçu 500 réclamations, selon MoneyVox.
1,5 million de chantiers atteints en deux ans
De son côté, Olivier Klein loue les résultats de MaPrimeRénov' auprès du HuffPost. Il assure que “25 000 dossiers sont instruits par semaine”, et que “750 000 rénovations sont effectuées par an depuis le lancement du dispositif”. Soit “1,5 million de chantiers atteints en deux ans et 80% des travaux qui bénéficient aux plus modestes”, précise le ministre, qui ne déplore lui que 400 réclamations sur l’ensemble des demandes.
Le ministre du logement explique également “qu’avant d’obtenir un remboursement, il faut que le chantier ait eu lieu et que les factures soient présentées. Puis d’attendre “quinze à vingt jours ouvrés pour toucher sa prime”. Par ailleurs, il tient à rassurer les ménages en déclarant le lancement d’un “éco-prêt à taux zéro avec des démarches simplifiées”, à condition d'avoir obtenu auparavant une aide de MaPrimeRénov'.
Enfin, au début de l’année 2023, le ministre compte à la fois mobiliser les banques “pour engager un dialogue et trouver des solutions”, a-t-il précisé durant le congrès annuel des agents immobiliers de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) qui s’est déroulé ce mardi. Puis, mettre en place un plan d’action visant à “accélérer l'éradication des passoires énergétiques tout en accompagnant les propriétaires bailleurs”, selon le Parisien.