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Immobilier : voilà pourquoi la baisse des prix au m2 ne changera rien au manque criant de logements

Pour la première fois depuis 2015, les prix de l’immobilier ont légèrement reculé sur un mois dans les 10 plus grandes villes françaises, selon Meilleurs Agents.


Notre équipe, à l'agence immobilière GcPartners, est située 5 av lajarrige à La Baule.

s'est penché sur cet article. Il s'avère que l'immobilier a toujours procédé par vagues et qu'il est encore temps d'investir et d'emprunter..avant que les taux remontent.



L'expertise de nos conseillers et leur parfaite connaissance du marché immobilier de la presqu'ile jusqu' à Nantes sont vos atouts maîtres pour vendre rapidement et au meilleur prix votre maison, votre appartement à La Baule, Pornichet, le Pouliguen, Saint-André-des-Eaux, Guérande jusqu'à Nantes.



Les indicateurs semblent témoigner d’une baisse des prix au m2 dans l’immobilier. Cela peut-il changer quelque chose à la situation immobilière et au manque criant de logements en France ?


La courbe du prix de l’immobilier ancien révèle un léger fléchissement en octobre 2022, qui parait bien dérisoire par rapport aux évolutions précédentes. Le nombre de transactions immobilières se rétracte plus visiblement.Tout ceci est léger mais constitue néanmoins une rupture par rapport aux tendances des deux dernières années, dopées par le soutien massif à l’économie déployé par l’Etat et la BCE en réponse au risque économique COVID-19.


Les tendances du marché des logements anciens (entre 1,1 et 1,2 millions de transactions annuelles) ne différent pas beaucoup de ce qu’on observe sur les mises en chantiers de logements neufs (environ 400.000 par an).


Si on espère une relance de la construction par la baisse des prix, pour répondre aux besoins d’une partie de la population encore mal logée, dans des passoires thermiques ou en solutions d’hébergement plus ou moins adaptées, c’est peut-être un peu optimiste.




Cette baisse des prix est-elle une manifestation de la baisse des capacités d’endettement d’une partie des Français ?

Nous gardons dans nos mémoires la période faste des années 1970, pendant laquelle des millions de français sont devenus propriétaires en empruntant à un taux inférieur à l’inflation. A l’apogée des Trente Glorieuses, chacun rêvait d’acheter sa maison, sa voiture, son électroménager dernier cri… Cinquante ans plus tard, les Français devraient se réjouir de retrouver des taux d’intérêt net largement négatifs !


Les taux immobiliers remontent lentement mais restent inférieurs à l’inflation. De plus, les banques françaises pratiquant des taux fixes, il y a peu de risque actuellement à emprunter à un taux inférieur à 2%, alors que l’inflation pourrait rester à un niveau significatif pendant plusieurs années.

En réalité, c’est bien le moment d’emprunter, les mensualités de remboursement futures étant probablement rognées par l’inflation.


Faut-il craindre que, dans le contexte actuel, la baisse des prix favorise uniquement aux personnes ayant les moyens d’investir pour faire de meilleures affaires ?


Pour les classes moyennes ayant le projet d’acheter leur logement, la situation actuelle est favorable. Cela ne durera probablement pas très longtemps, soit que l’inflation se calme, soit que les taux d’intérêt poursuivent leur remontée.


Pour ceux qui n’avaient pas, n’ont pas et n’auront pas demain les moyens d’acquérir leur résidence principale, la question est toute autre : c’est la combinaison du niveau des loyers et des aides au logement qu’il s’agit de comparer à l’évolution des revenus disponibles, dans un contexte d’inflation significative. Il est compliqué de synthétiser en quelques lignes les conséquence des évolutions actuelles sur cette question à dimensions multiples.

On peut se rassurer sur le fait que le rapport entre les loyers et les revenus disponibles des ménages évolue de façon plus favorable en France que dans d’autres pays.


(source INSEE et Atlantico)



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